47 research outputs found

    Conservative management of retinoblastoma : Challenging orthodoxy without compromising the state of metastatic grace. "Alive, with good vision and no comorbidity"

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    Correction: Volume: 78 Article Number: 100857 DOI: 10.1016/j.preteyeres.2020.100857 Published: SEP 2020Retinoblastoma is lethal by metastasis if left untreated, so the primary goal of therapy is to preserve life, with ocular survival, visual preservation and quality of life as secondary aims. Historically, enucleation was the first successful therapeutic approach to decrease mortality, followed over 100 years ago by the first eye salvage attempts with radiotherapy. This led to the empiric delineation of a window for conservative management subject to a "state of metastatic grace" never to be violated. Over the last two decades, conservative management of retinoblastoma witnessed an impressive acceleration of improvements, culminating in two major paradigm shifts in therapeutic strategy. Firstly, the introduction of systemic chemotherapy and focal treatments in the late 1990s enabled radiotherapy to be progressively abandoned. Around 10 years later, the advent of chemotherapy in situ, with the capitalization of new routes of targeted drug delivery, namely intra-arterial, intravitreal and now intracameral injections, allowed significant increase in eye preservation rate, definitive eradication of radiotherapy and reduction of systemic chemotherapy. Here we intend to review the relevant knowledge susceptible to improve the conservative management of retinoblastoma in compliance with the "state of metastatic grace", with particular attention to (i) reviewing how new imaging modalities impact the frontiers of conservative management, (ii) dissecting retinoblastoma genesis, growth patterns, and intraocular routes of tumor propagation, (iii) assessing major therapeutic changes and trends, (iv) proposing a classification of relapsing retinoblastoma, (v) examining treatable/preventable disease-related or treatment-induced complications, and (vi) appraising new therapeutic targets and concepts, as well as liquid biopsy potentiality.Peer reviewe

    The Fetal Hypothalamus Has the Potential to Generate Cells with a Gonadotropin Releasing Hormone (GnRH) Phenotype

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    Neurospheres (NS) are colonies of neural stem and precursor cells capable of differentiating into the central nervous system (CNS) cell lineages upon appropriate culture conditions: neurons, and glial cells. NS were originally derived from the embryonic and adult mouse striatum subventricular zone. More recently, experimental evidence substantiated the isolation of NS from almost any region of the CNS, including the hypothalamus. Here we report a protocol that enables to generate large quantities of NS from both fetal and adult rat hypothalami. We found that either FGF-2 or EGF were capable of inducing NS formation from fetal hypothalamic cultures, but that only FGF-2 is effective in the adult cultures. The hypothalamic-derived NS are capable of differentiating into neurons and glial cells and most notably, as demonstrated by immunocytochemical detection with a specific anti-GnRH antibody, the fetal cultures contain cells that exhibit a GnRH phenotype upon differentiation. This in vitro model should be useful to study the molecular mechanisms involved in GnRH neuronal differentiation

    Road Safety: increase in blood concentrations of cannabinoids between 2010 and 2013 – assessment of confirmation tests

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    In 2008, the French government decided to set up oral-fluid drug screening in drivers. This new practice modified the customs of police officers and the number of screenings and confirming tests increased dramatically. Since this change, we have consequently observed an increase in blood concentrations of cannabinoids without any modifications in our lab procedures. In trying to understand this rise and to confirm this observation, we extended our study to include another lab. Results were reviewed by both LAT LUMTOX lab and FSIFG’s forensic toxicology unit and data was obtained between 2010 and 2013 for the following substances: Δ9-tetrahydrocannabinol (THC), 11-nor-9-carboxy-THC (THCCOOH) and 11-hydroxy-THC (11-OHTHC). Results were classified as “nondetected”(ND), “detected” (D) and “quantified” (Q) and if no substance was detected, results were considered negative (NEG). Parametric statistics were carried out using χÂČ tests and ANOVA-1 performed with GraphPad Prism 5.0Âź software. Since 2010, the number of NEG has still been stable (ns) when the proportions of D and Q changed significantly. Significant increases in blood concentration of all cannabinoids were also observed (e.g. LATLUMTOX for THC from ÎŒ2010=3.40±0.14 ng/mL to ÎŒ2013=5.26±0.10 ng/mL, p<0.001). The results from LAT LUMTOX confirmed the increase in blood concentrations of cannabinoids in drivers

    Réponses analytiques aux intoxications par substances végétales

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    Environ une quarantaine de plantes (genre ou espĂšce) sont responsables de 95 % des dĂ©cĂšs publiĂ©s dans la littĂ©rature lors d'intoxication par les plantes. Bien que la plupart de ces toxiques soient mal connus, les molĂ©cules actives en cause peuvent ĂȘtre dĂ©tectĂ©es par des mĂ©thodes analytiques telles que la chromatographie en phase gazeuse ou la chromatographie en phase liquide. Les mĂ©thodes analytiques publiĂ©es ne sont pas nombreuses et souvent peu sensibles ou peu spĂ©cifiques ou encore dĂ©diĂ©es Ă  quelques molĂ©cules ou metabolites. Nous avons dĂ©veloppĂ© une mĂ©thode gĂ©nĂ©rale pour la dĂ©tection des principaux toxiques dans le sang total par chromatographie liquide couplĂ©e Ă  la spectromĂ©trie de masse simple ou tandem. L'extraction des molĂ©cules en liquide-liquide est conduite Ă  pH 9,5 pour l'olĂ©andrine, le paclitaxel et certains alcaloĂŻdes. Les alcaloĂŻdes bases faibles nĂ©cessitent une purification acide /base supplĂ©mentaire. L'Atractyloside est isolĂ© par prĂ©cipitation des protĂ©ines Ă  l'acĂ©tone et lavage par une phase organique. La sĂ©paration chromatographique s'effectue en phase inverse sur colonne C18 150x2 mm i.d., 5”m d.p. au moyen de deux phases mobiles Ă  diffĂ©rents pH. Un tampon formiate d'ammonium 2mM acidifiĂ© Ă  pH 3 est utilisĂ© pour la sĂ©paration de l'atractyloside, de l'olĂ©andrine et du paclitaxel et certains alcaloĂŻdes. Un tampon formiate 10 mM Ă  pH 8,2 est utilisĂ© pour la majoritĂ© des autres alcaloĂŻdes. Le gradient d'Ă©lution utilise l'acĂ©tonitrile. La dĂ©tection en mode positif est le mode de choix pour la majoritĂ© des alcaloĂŻdes exceptĂ© pour l'atractyloside (mode nĂ©gatif) et le paclitaxel (deux modes possibles). L'application Ă  des cas mĂ©dico-lĂ©gaux est prĂ©sentĂ©e ici

    Du prélÚvement au résultat : une chaßne de qualité stricte

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    Le respect d'une chaßne de qualité rigoureuse est la condition nécessaire à la bonne exécution d'une démarche globale entre le médecin du travail qui demande l'analyse et un employé sur les urines duquel le laboratoire va réaliser la recherche de substances stupéfiantes. Le médecin du travail est la personne centrale autour de laquelle tout s'articule. La chaßne de qualité est la piÚce indispensable qui garantit en amont des analyses, le respect de l'anonymat des échantillons, le respect du secret professionnel auquel est engagé le médecin qui seul demande, centralise et retransmet les résultats, le cadre juridique des analyses afin que le donneur signe un formulaire de consentement contresigné par le médecin collecteur, l'authenticité et l'inviolabilité des urines placées dans deux flacons auto-sertis transmis au laboratoire. Les étapes suivantes du chaßnage des échantillons sont plus classiques et concernent : la transmission des échantillons, les épreuves pré-analytiques d'adultération, l'analyse proprement dite avec ou non confirmation (incluant l'envoi en aveugle d'échantillons témoins), les conditions de conservation du deuxiÚme flacon de contre-analyse, le rapport final transmis au médecin prescripteur. C'est dans le respect absolu de ces rÚgles que naßtra une mutuelle confiance entre l'employé, les partenaires sociaux et le médecin du travail d'une part et le médecin du travail et le laboratoire d'autre part

    Les projectiles toxiques antipersonnel modernes

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    Au printemps 1944, Kurt Von Gottberg, le chef de la police SS Ă  Minsk, fut blessĂ© par balles par deux agents soviĂ©tiques. Bien que lĂ©gĂšrement touchĂ©, il mourra 6 heures plus tard. Les balles utilisĂ©es Ă©taient creuses et contenaient une substance cristalline. Ces balles de 4 g, semi-chemisĂ©es en cupronickel, renfermaient 28 mg de nitrate d’aconitine, plus tard connu sous l’appellation de akonitinnitratgeschosse. La SIPO (SIcherheits POlizei) ordonna alors la production de balles Parabellum de 9 mm contenant du Ditran, un anticholinergique aux propriĂ©tĂ©s hallucinogĂšnes provoquant une confusion mentale intense. Plus tard, le QNB (codĂ© BZ par l’OTAN) sera produit. Saddam Hussein aurait utilisĂ© cette molĂ©cule (codĂ© agent 15) contre les Kurdes d’Iraq. Les forces serbes disposaient aussi de telles munitions et auraient Ă©tĂ© utilisĂ©es lors du conflit bosniaque, particuliĂšrement Ă  Srebrenica. Les auteurs poursuivent leur exposĂ© par les armes dĂ©ployĂ©es lors de la guerre froide et dĂ©veloppĂ©es pour le compte du KGB afin d’éliminer discrĂštement les opposants au rĂ©gime rĂ©fugiĂ©s Ă  l’Ouest. Ces armes incluent le lanceur PSZh-13, le pistolet sĂ©quentiel TroĂŻka et l’ingĂ©nieux dispositif de lancement 4-S110T Ă  piston captif mis au point par Stechkin. DissimulĂ© sous l’apparence d’un paquet Ă  cigarettes, il pouvait projeter silencieusement une charge de cyanure de potassium. Enfin, le cĂ©lĂšbre parapluie empoisonnĂ© pouvant injecter une bille remplie de ricine (ou une autre phytalbumine de toxicitĂ© identique telle que abrine ou curcine) est prĂ©sentĂ© Ă  l’occasion de l’assassinat du dissident bulgare Georgi Markov le 7 septembre 1978. Lors de l’autopsie, la dĂ©couverte d’un projectile ayant Ă©clatĂ© en 4 ou 5 morceaux doit immĂ©diatement alerter le mĂ©decin lĂ©giste sur l’éventualitĂ© d’une munition toxique. Le toxicologue doit s’attacher en premier lieu Ă  la dĂ©tection de l’aconitine, du cyanure, du suxamĂ©thonium, du ditran du BZ ou d’une phytalbumine toxique. L’emploi de telles armes doit faire suspecter une organisation puissante telle que les services de renseignements gouvernementaux, l’armĂ©e ou un groupe terroriste. L’existence actuelle du lanceur pyroliquide russe UDAR montre bien que ces armes n’ont pas disparu. Il ne serait notamment pas trĂšs difficile de produire artisanalement une charge au cyanure adaptĂ©e Ă  partir des charges civiles ou militaires existantes

    Human poisoning from poisonous higher fungi: focus on analytical toxicology and case reports in forensic toxicology

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    International audienceSeveral families of higher fungi contain mycotoxins that cause serious or even fatal poisoning when consumed by humans. The aim of this review is to inventory, from an analytical point of view, poisoning cases linked with certain significantly toxic mycotoxins: orellanine, α- and ÎČ-amanitin, muscarine, ibotenic acid and muscimol, and gyromitrin. Clinicians are calling for the cases to be documented by toxicological analysis. This document is therefore a review of poisoning cases involving these mycotoxins reported in the literature and carries out an inventory of the analytical techniques available for their identification and quantification. It seems indeed that these poisonings are only rarely documented by toxicological analysis, due mainly to a lack of analytical methods in biological matrices. There are many reasons for this issue: the numerous varieties of mushroom involved, mycotoxins with different chemical structures, a lack of knowledge about distribution and metabolism. To sum up, we are faced with (i) obstacles to the documentation and interpretation of fatal (or non-fatal) poisoning cases and (ii) a real need for analytical methods of identifying and quantifying these mycotoxins (and their metabolites) in biological matrices

    Détection par GC-MS-MS dans les phanÚres de la prise illégale d'anabolisants stéroïdiens chez l'animal de production et chez les sportifs

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    Nous avons dĂ©veloppĂ© une mĂ©thode efficace, simple et sensible pour dĂ©tecter la prĂ©sence des stĂ©roĂŻdes anabolisants et de leurs esters dans les phanĂšres. 100 mg de poudre de phanĂšres sont traitĂ©s par du mĂ©thanol, par un bain Ă  ultrasons pour l'extraction des esters, puis faire une lyse alcaline avec du NaOH 1 M (de la soude) pour optimiser l'extraction des autres drogues. Les deux prĂ©parations liquides sont respectivement extraites Ă  l'acĂ©tate d'Ă©thyle, puis rassemblĂ©es. L'ensemble est purifiĂ© Ă  l'aide d'une double extraction en phase solide sur cartouches NH2 et silice. Le rĂ©sidu est dĂ©rivatisĂ© au MSTFA. L'analyse est rĂ©alisĂ©e en chromatographie gazeuse couplĂ©e Ă  un spectromĂštre de masse tandem (triple quadripĂŽle). GĂ©nĂ©ralement, l'ion parent choisi est l'ion molĂ©culaire avec deux ions fils et ce pour chaque composĂ© avec une Ă©nergie de collision se situant entre -16 et -21 eV. L'Ă©talon interne est la nandrolone-d3 pour les drogues non estĂ©rifiĂ©es et le phenyl propionate de testostĂ©rone pour les esters. La limite de dĂ©tection est calculĂ©e sur l'analyse des blancs (n=30) soit 0,08 pg/mg pour la nandrolone ; 6,20 pg/mg pour la boldĂ©none ; 0,07 pg/mg pour la mĂ©thyl testostĂ©rone ; 0,15 pg/mg pour l'Ă©thinyl estradiol ; 2,10 pg/mg pour la mĂ©thandiĂ©none ; 0,86 pg/mg pour le propionate de testostĂ©rone ; 0,95 pg/mg pour le cypionate de testostĂ©rone ; 1,90 pg/mg pour la nandrolone dĂ©canoate ; 3,10 pg/mg pour la testostĂ©rone dĂ©canoate et 4,80 pg/mg pour la testostĂ©rone undĂ©canoate. Cette technique a Ă©tĂ© appliquĂ©e dans les contrĂŽles des denrĂ©es animales et de dopage humain. Sur les 306 analyses rĂ©alisĂ©es sur des Ă©chantillons d'urines et de poils d'animaux provenant d'abattoirs, 20 ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s positifs aux anabolisants dans les poils : 6 Ă  la boldĂ©none, 1 Ă  la mĂ©thandiĂ©none, 2 au propionate de testostĂ©rone et 11 Ă  la mĂ©thyl testostĂ©rone. Dans le mĂȘme temps, toutes les analyses effectuĂ©es sur les urines Ă©taient nĂ©gatives pour les anabolisants et leurs mĂ©tabolites. Pour l'homme, Ă  titre d'exemple, sur un Ă©chantillon de 18 sportifs, 2 ont Ă©tĂ© trouvĂ©s positifs aux anabolisants stĂ©roĂŻdiens dans les cheveux, alors que les rĂ©sultats urinaires Ă©taient nĂ©gatifs pour les deux. Le premier cas est positif Ă  la nandrolone et le second Ă  l'undĂ©canoate de testostĂ©rone
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