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Conservative management of retinoblastoma : Challenging orthodoxy without compromising the state of metastatic grace. "Alive, with good vision and no comorbidity"
Correction: Volume: 78 Article Number: 100857 DOI: 10.1016/j.preteyeres.2020.100857 Published: SEP 2020Retinoblastoma is lethal by metastasis if left untreated, so the primary goal of therapy is to preserve life, with ocular survival, visual preservation and quality of life as secondary aims. Historically, enucleation was the first successful therapeutic approach to decrease mortality, followed over 100 years ago by the first eye salvage attempts with radiotherapy. This led to the empiric delineation of a window for conservative management subject to a "state of metastatic grace" never to be violated. Over the last two decades, conservative management of retinoblastoma witnessed an impressive acceleration of improvements, culminating in two major paradigm shifts in therapeutic strategy. Firstly, the introduction of systemic chemotherapy and focal treatments in the late 1990s enabled radiotherapy to be progressively abandoned. Around 10 years later, the advent of chemotherapy in situ, with the capitalization of new routes of targeted drug delivery, namely intra-arterial, intravitreal and now intracameral injections, allowed significant increase in eye preservation rate, definitive eradication of radiotherapy and reduction of systemic chemotherapy. Here we intend to review the relevant knowledge susceptible to improve the conservative management of retinoblastoma in compliance with the "state of metastatic grace", with particular attention to (i) reviewing how new imaging modalities impact the frontiers of conservative management, (ii) dissecting retinoblastoma genesis, growth patterns, and intraocular routes of tumor propagation, (iii) assessing major therapeutic changes and trends, (iv) proposing a classification of relapsing retinoblastoma, (v) examining treatable/preventable disease-related or treatment-induced complications, and (vi) appraising new therapeutic targets and concepts, as well as liquid biopsy potentiality.Peer reviewe
The Fetal Hypothalamus Has the Potential to Generate Cells with a Gonadotropin Releasing Hormone (GnRH) Phenotype
Neurospheres (NS) are colonies of neural stem and precursor cells capable of differentiating into the central nervous system (CNS) cell lineages upon appropriate culture conditions: neurons, and glial cells. NS were originally derived from the embryonic and adult mouse striatum subventricular zone. More recently, experimental evidence substantiated the isolation of NS from almost any region of the CNS, including the hypothalamus.
Here we report a protocol that enables to generate large quantities of NS from both fetal and adult rat hypothalami. We found that either FGF-2 or EGF were capable of inducing NS formation from fetal hypothalamic cultures, but that only FGF-2 is effective in the adult cultures. The hypothalamic-derived NS are capable of differentiating into neurons and glial cells and most notably, as demonstrated by immunocytochemical detection with a specific anti-GnRH antibody, the fetal cultures contain cells that exhibit a GnRH phenotype upon differentiation.
This in vitro model should be useful to study the molecular mechanisms involved in GnRH neuronal differentiation
Road Safety: increase in blood concentrations of cannabinoids between 2010 and 2013 â assessment of confirmation tests
In 2008, the French government decided to set up oral-fluid drug screening in drivers. This new practice modified the customs of police officers and the number of
screenings and confirming tests increased dramatically. Since this change, we have consequently observed an increase in blood concentrations of cannabinoids without
any modifications in our lab procedures.
In trying to understand this rise and to confirm this observation, we extended our study to include another lab. Results were reviewed by both LAT LUMTOX lab and
FSIFGâs forensic toxicology unit and data was obtained between 2010 and 2013 for the following substances: Î9-tetrahydrocannabinol (THC), 11-nor-9-carboxy-THC
(THCCOOH) and 11-hydroxy-THC (11-OHTHC). Results were classified as ânondetectedâ(ND), âdetectedâ (D) and âquantifiedâ (Q) and if no substance was
detected, results were considered negative (NEG).
Parametric statistics were carried out using ÏÂČ tests and ANOVA-1 performed with GraphPad Prism 5.0Âź software. Since 2010, the number of NEG has still been stable (ns) when the proportions of D and Q changed significantly. Significant
increases in blood concentration of all cannabinoids were also observed (e.g. LATLUMTOX for THC from Ό2010=3.40±0.14 ng/mL to Ό2013=5.26±0.10 ng/mL, p<0.001).
The results from LAT LUMTOX confirmed the increase in blood concentrations of cannabinoids in drivers
Diversité et innovation des Designer Drugs sur le marché noir (à propos du premier décÚs induit par la mcPP)
LYON1-BU Santé (693882101) / SudocSudocFranceF
Réponses analytiques aux intoxications par substances végétales
Environ une quarantaine de plantes (genre ou espĂšce) sont responsables de 95 % des dĂ©cĂšs publiĂ©s dans la littĂ©rature lors d'intoxication par les plantes. Bien que la plupart de ces toxiques soient mal connus, les molĂ©cules actives en cause peuvent ĂȘtre dĂ©tectĂ©es par des mĂ©thodes analytiques telles que la chromatographie en phase gazeuse ou la chromatographie en phase liquide. Les mĂ©thodes analytiques publiĂ©es ne sont pas nombreuses et souvent peu sensibles ou peu spĂ©cifiques ou encore dĂ©diĂ©es Ă quelques molĂ©cules ou metabolites. Nous avons dĂ©veloppĂ© une mĂ©thode gĂ©nĂ©rale pour la dĂ©tection des principaux toxiques dans le sang total par chromatographie liquide couplĂ©e Ă la spectromĂ©trie de masse simple ou tandem. L'extraction des molĂ©cules en liquide-liquide est conduite Ă pH 9,5 pour l'olĂ©andrine, le paclitaxel et certains alcaloĂŻdes. Les alcaloĂŻdes bases faibles nĂ©cessitent une purification acide /base supplĂ©mentaire. L'Atractyloside est isolĂ© par prĂ©cipitation des protĂ©ines Ă l'acĂ©tone et lavage par une phase organique. La sĂ©paration chromatographique s'effectue en phase inverse sur colonne C18 150x2 mm i.d., 5”m d.p. au moyen de deux phases mobiles Ă diffĂ©rents pH. Un tampon formiate d'ammonium 2mM acidifiĂ© Ă pH 3 est utilisĂ© pour la sĂ©paration de l'atractyloside, de l'olĂ©andrine et du paclitaxel et certains alcaloĂŻdes. Un tampon formiate 10 mM Ă pH 8,2 est utilisĂ© pour la majoritĂ© des autres alcaloĂŻdes. Le gradient d'Ă©lution utilise l'acĂ©tonitrile. La dĂ©tection en mode positif est le mode de choix pour la majoritĂ© des alcaloĂŻdes exceptĂ© pour l'atractyloside (mode nĂ©gatif) et le paclitaxel (deux modes possibles). L'application Ă des cas mĂ©dico-lĂ©gaux est prĂ©sentĂ©e ici
Du prélÚvement au résultat : une chaßne de qualité stricte
Le respect d'une chaßne de qualité rigoureuse est la condition
nécessaire à la bonne exécution d'une démarche globale
entre le médecin du travail qui demande l'analyse et un
employé sur les urines duquel le laboratoire va réaliser la
recherche de substances stupéfiantes. Le médecin du travail
est la personne centrale autour de laquelle tout s'articule. La
chaßne de qualité est la piÚce indispensable qui garantit en
amont des analyses, le respect de l'anonymat des Ă©chantillons,
le respect du secret professionnel auquel est engagé le
médecin qui seul demande, centralise et retransmet les résultats,
le cadre juridique des analyses afin que le donneur signe
un formulaire de consentement contresigné par le médecin
collecteur, l'authenticité et l'inviolabilité des urines placées
dans deux flacons auto-sertis transmis au laboratoire.
Les Ă©tapes suivantes du chaĂźnage des Ă©chantillons sont plus
classiques et concernent : la transmission des Ă©chantillons,
les épreuves pré-analytiques d'adultération, l'analyse proprement
dite avec ou non confirmation (incluant l'envoi en
aveugle d'échantillons témoins), les conditions de conservation
du deuxiĂšme flacon de contre-analyse, le rapport final
transmis au médecin prescripteur.
C'est dans le respect absolu de ces rĂšgles que naĂźtra une
mutuelle confiance entre l'employé, les partenaires sociaux
et le médecin du travail d'une part et le médecin du travail et
le laboratoire d'autre part
Les projectiles toxiques antipersonnel modernes
Au printemps 1944, Kurt Von Gottberg, le chef de la police SS à Minsk, fut blessé par
balles par deux agents soviétiques. Bien que légÚrement touché, il mourra 6 heures plus
tard. Les balles utilisées étaient creuses et contenaient une substance cristalline. Ces
balles de 4 g, semi-chemisĂ©es en cupronickel, renfermaient 28 mg de nitrate dâaconitine,
plus tard connu sous lâappellation de akonitinnitratgeschosse. La SIPO
(SIcherheits POlizei) ordonna alors la production de balles Parabellum
de 9 mm contenant du Ditran, un anticholinergique aux propriétés hallucinogÚnes provoquant
une confusion mentale intense. Plus tard, le QNB (codĂ© BZ par lâOTAN) sera produit. Saddam
Hussein aurait utilisĂ© cette molĂ©cule (codĂ© agent 15) contre les Kurdes dâIraq. Les forces
serbes disposaient aussi de telles munitions et auraient été utilisées lors du conflit
bosniaque, particuliÚrement à Srebrenica. Les auteurs poursuivent leur exposé par les
armes déployées lors de la guerre froide et développées pour le compte du KGB afin
dâĂ©liminer discrĂštement les opposants au rĂ©gime rĂ©fugiĂ©s Ă lâOuest. Ces armes incluent le
lanceur PSZh-13, le pistolet sĂ©quentiel TroĂŻka et lâingĂ©nieux dispositif de lancement
4-S110T Ă piston captif mis au point par Stechkin. DissimulĂ© sous lâapparence dâun paquet
Ă cigarettes, il pouvait projeter silencieusement une charge de cyanure de potassium.
Enfin, le célÚbre parapluie empoisonné pouvant injecter une bille remplie de ricine (ou
une autre phytalbumine de toxicitĂ© identique telle que abrine ou curcine) est prĂ©sentĂ© Ă
lâoccasion de lâassassinat du dissident bulgare Georgi Markov le 7 septembre 1978. Lors de
lâautopsie, la dĂ©couverte dâun projectile ayant Ă©clatĂ© en 4 ou 5 morceaux doit
immĂ©diatement alerter le mĂ©decin lĂ©giste sur lâĂ©ventualitĂ© dâune munition toxique. Le
toxicologue doit sâattacher en premier lieu Ă la dĂ©tection de lâaconitine, du cyanure, du
suxamĂ©thonium, du ditran du BZ ou dâune phytalbumine toxique. Lâemploi de telles armes
doit faire suspecter une organisation puissante telle que les services de renseignements
gouvernementaux, lâarmĂ©e ou un groupe terroriste. Lâexistence actuelle du lanceur
pyroliquide russe UDAR montre bien que ces armes nâont pas disparu. Il ne serait notamment
pas trÚs difficile de produire artisanalement une charge au cyanure adaptée à partir des
charges civiles ou militaires existantes
Human poisoning from poisonous higher fungi: focus on analytical toxicology and case reports in forensic toxicology
International audienceSeveral families of higher fungi contain mycotoxins that cause serious or even fatal poisoning when consumed by humans. The aim of this review is to inventory, from an analytical point of view, poisoning cases linked with certain significantly toxic mycotoxins: orellanine, α- and ÎČ-amanitin, muscarine, ibotenic acid and muscimol, and gyromitrin. Clinicians are calling for the cases to be documented by toxicological analysis. This document is therefore a review of poisoning cases involving these mycotoxins reported in the literature and carries out an inventory of the analytical techniques available for their identification and quantification. It seems indeed that these poisonings are only rarely documented by toxicological analysis, due mainly to a lack of analytical methods in biological matrices. There are many reasons for this issue: the numerous varieties of mushroom involved, mycotoxins with different chemical structures, a lack of knowledge about distribution and metabolism. To sum up, we are faced with (i) obstacles to the documentation and interpretation of fatal (or non-fatal) poisoning cases and (ii) a real need for analytical methods of identifying and quantifying these mycotoxins (and their metabolites) in biological matrices
Détection par GC-MS-MS dans les phanÚres de la prise illégale d'anabolisants stéroïdiens chez l'animal de production et chez les sportifs
Nous avons développé une méthode efficace, simple et sensible
pour détecter la présence des stéroïdes anabolisants et
de leurs esters dans les phanĂšres. 100 mg de poudre de phanĂšres
sont traités par du méthanol, par un bain à ultrasons
pour l'extraction des esters, puis faire une lyse alcaline avec
du NaOH 1 M (de la soude) pour optimiser l'extraction des
autres drogues. Les deux préparations liquides sont respectivement
extraites à l'acétate d'éthyle, puis rassemblées.
L'ensemble est purifié à l'aide d'une double extraction en
phase solide sur cartouches NH2 et silice. Le résidu est dérivatisé
au MSTFA. L'analyse est réalisée en chromatographie
gazeuse couplée à un spectromÚtre de masse tandem (triple
quadripÎle). Généralement, l'ion parent choisi est l'ion
moléculaire avec deux ions fils et ce pour chaque composé
avec une Ă©nergie de collision se situant entre -16 et -21 eV.
L'Ă©talon interne est la nandrolone-d3 pour les drogues non
estérifiées et le phenyl propionate de testostérone pour les esters. La limite de détection est calculée sur l'analyse des
blancs (n=30) soit 0,08 pg/mg pour la nandrolone ; 6,20
pg/mg pour la boldénone ; 0,07 pg/mg pour la méthyl testostérone
; 0,15 pg/mg pour l'Ă©thinyl estradiol ; 2,10 pg/mg
pour la méthandiénone ; 0,86 pg/mg pour le propionate de
testostérone ; 0,95 pg/mg pour le cypionate de testostérone ;
1,90 pg/mg pour la nandrolone décanoate ; 3,10 pg/mg pour
la testostérone décanoate et 4,80 pg/mg pour la testostérone
undécanoate. Cette technique a été appliquée dans les
contrÎles des denrées animales et de dopage humain. Sur les
306 analyses réalisées sur des échantillons d'urines et de
poils d'animaux provenant d'abattoirs, 20 ont été retrouvés
positifs aux anabolisants dans les poils : 6 à la boldénone, 1
Ă la mĂ©thandiĂ©none, 2 au propionate de testostĂ©rone et 11 Ă
la mĂ©thyl testostĂ©rone. Dans le mĂȘme temps, toutes les analyses
effectuées sur les urines étaient négatives pour les anabolisants
et leurs métabolites. Pour l'homme, à titre
d'exemple, sur un échantillon de 18 sportifs, 2 ont été trouvés
positifs aux anabolisants stéroïdiens dans les cheveux,
alors que les résultats urinaires étaient négatifs pour les
deux. Le premier cas est positif Ă la nandrolone et le second
à l'undécanoate de testostérone